Le Choulhane 'Aroukh Yoré Dé'a au début du chapitre 246 énonce comme Halakha: Chaque juif a l'obligation d'étudier la Thora, qu'il soit pauvre ou riche, en bonne santé ou souffrant, jeune ou très âgé. Même pauvre, au point de devoir mendier de porte en porte pour subsister, marié avec des enfants à nourrir, il doit réserver un moment de la journée et de la nuit pour l'étude de la Thora, tel qu'il y est écrit: «Tu l'étudieras (la Thora) le jour et la nuit».
Le Choul'hane'Aroukh continue: «Celui qui ne peut étudier, soit parce qu'il ne sait pas, soit parce que ses occupations ne lui en laissent pas le temps, doit subvenir aux besoins de ceux qui étudient, et par cela sera considéré comme s'il étudiait.» Ces paroles du Choul'hane'Aroukh relatent l'importance de la Mitsva d'étudier la Thora. Le 'Hafets Haïm dans son œuvre "Chibrât Halachone" précise que celui qui, ne pouvant accomplir cette Mitsva, soutient ceux qui étudient se verra épargner de la terrible punition affligée à ceux qui l'ont négligée.
J'ai créé le mauvais penchant, mais j'ai créé la Thora comme moyen d'y remédier». (Citation du Talmud, Traité de Kidouchine). Rav Élyahou Dessler explique dans son ouvrage «Mikhtav méÉlya- houe que lorsqu'un homme, coléreux de nature, se met à étudier la Thora, son mauvais penchant s'en trouve fortement affaibli. Et cela même si son sujet d'étude ne traite pas de la colère. Etant lié à la Thora Divine, ses mauvais instincts le fuient à ce moment. Le Gaone de Vilna dit dans le même sens que tout celui qui s'attache fortement et sincèrement à l'étude de la Thora, n'a pas besoin, pour corriger ses midoth (traits de caractère), de jeûner ou de s'infliger de sévères restrictions.
Dans le Traité de Sota, la Guémara nous dévoile une force encore bien plus puissante de la Thora. Shlomo Hamélekh (le Roi Salomon) a écrit dans son livre Michlé: «A ton couché, elle (la Thora) te protègera».
Ces paroles, explique la Guémara, font allusion à la mort. Ce qui signifie, poursuit Rav DESSLER, que la Thora qu'un homme étudie de son vivant le protège même une fois décédé. S'il méritait de connaître les souffrances du Guéhinam (l'Enfer) en punition de ses mauvaises actions, le mérite d'avoir étudier la Thora interviendra pour le défendre. Il résulte des paroles de nos Sages que la Thora a un tel pouvoir de protection sur l'homme que même la mort ne peut le contrer.
Ainsi, il nous est encore possible de faire quelque chose pour nos êtres chers qui ont disparu: étudier pour l'élévation de leur âme. Un mérite de taille qui s'ajoutera aux leurs.
Le Kollel d'Aix les Bains vous propose d'étudier pour eux.